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Cochabamba, La Paz et Coroico


Cochabamba

Cochabamba est une ville assez chaotique, nous l’avons traversée en van et avons été nous parquer dans le jardin d’un hostel qui accueille des voyageurs en van. Un endroit juste parfait car avec un grande prés, de l’espace, une piscine et un coin grillade.

Deux autres voyageurs ce sont joint à nous depuis Sucre : Martin et Elza.

Dès notre arrivée au camping nous avons partagé un repas ensemble et avons passé la journée à ne rien faire. Oui, nous avons la chance de pouvoir nous poser dans un endroit sans faire autre chose du reste de la journée ! C’est d’ailleurs quelque chose que nous faisons de plus en plus : LE RIEN.

Mine de rien, voyager fatigue. Se déplacer tout le temps, fatigue. Trouver un endroit pour dormir, fatigue. Bien que nous avons beaucoup de plaisir à faire tout ça, nous avons besoin des fois de nous poser et nous reposer. Cela nous ressource et nous permet de pouvoir continuer à découvrir d’autres lieux avec un plein d’énergie.

Le lendemain, nous sommes tous partis à la découverte de la ville.

Il y a un marché qui est grand comme plusieurs terrains de foot et nous avons tenté de le parcourir.

Il y a de gens de tous les cotés et ce qui est intéressant, ce sont les différentes odeurs que l’on trouve. Entre les fleurs, les encenses, les différents plats de nourriture... il y a vraiment de toute.

Au marché également, on peut tout acheter, mais vraiment tout !

Dans des allées, nous avons aussi trouvé des fœtus de lama... que les personnes achètent quand ils veulent faire une offrande à mère nature.

Quelle chouette aventure !

Il ne nous a pas été possible de vraiment visiter tout le marché, il nous aurait fallu plusieurs jours.

Nous avions déjà fait plein de kilomètres en marchant !

Nous sommes repartis pour aller dans un restaurant conseillé par mon amie tessinoise Sara, qui a passé plusieurs mois à Cochabamba pour un stage social.

Nous avons (oui de nouveau !) testé plusieurs menus boliviens.. que du bonheur !

Après le restaurant, nous nous sommes dirigés pour visiter le Cristo de la Concordia.

C’est une immense statue du Christ qui se dresse sur le Cerro de San Pedro (2’800m) derrière Cochabamba. Elle est la deuxième au monde par sa taille ! Elle dépasse de 44cm le célèbre Cristo Redentor de Rio de Janeiro (haut de 33m pour symboliser l’âge du Christ). Les « Cochabambinos » (habitants de Cochabamba) se justifient en disant que le christ a vécu « 33 ans et un petit peu plus ». Cela nous a permis d’avoir une bonne vision de la ville depuis le haut !

Nous sommes montés et redescendus avec des télécabines. Il y a tout à fait des escaliers pour monter jusqu’au Christ mais apparemment il y a souvent des agressions le long du parcours du coup nous avons préféré privilégier un chemin plus en sécurité.

Après quelques jours à nous relaxer au camping et à vadrouiller dans Cochabamba, nous sommes repartis direction La Paz et nous nous sommes arrêtés dormir dans les champs entourés de montagne et de cultures. Trop beau !

La Paz

La Paz, est une ville immense construite dans une vallée gigantesque !

Nous avons parqué le van à une demi-heure de la ville, dans un camping. Ceci car il n’y a pas de campings en ville mais également car les routes montent et descendent tellement qu’il ne serait pas vraiment possible pour nous d’y aller avec le van. Et comme on l’expliquait déjà pour Buenos Aires ou pour Santiago... grandes villes = toujours camping et parking en sécurité, autant pour nous que pour le van.

Nous avons d’abord passé une journée au camping et le lendemain nous avons décidé d’aller vadrouiller en ville. C’était un dimanche et le dimanche à El Alto (commune en haut de La Paz) il y a un marché gigantesque, presque plus grand de celui de Cochabamba.

Ce qui est intéressant de savoir sur La Paz, c’est que pour se déplacer il y a tout un réseau de téléphériques.

Les lignes ont plusieurs couleurs et le réseau en entier compte à peu près 10km, c’est le plus long du monde.

Depuis le camping nous avons pris un collectivo pour nous rendre au centre ville et depuis là nous avons pris une télécabine pour monter au marché.

Il n’y a qu’un mot pour décrire cela : WOUAH JUSTE GENIAL !

Ce qui est génial, c’est de voir La Paz depuis le haut et se rendre compte de la grandeur de la ville. C’est quelque chose d’absolument génial et c’est vraiment un coup de cœur pour nous.

Nous sommes donc arrivés au marché et avons marché par ci et par là pendant un bon moment. Il y a des stands partout partout partout qui vendent exactement la même chose... Aller à ce marché c’est comme rentrer dans la valise de Mary Poppins ou dans la caverne d’Ali Baba, il y a touuuuuuuut ce que l’on aurait besoin.

Après le marché, nous avons repris une autre ligne de téléphérique pour redescendre en ville et vadrouiller un peu dans les rues.

Il y a plein de couleurs, boutiques de souvenirs ainsi que des voitures et des gens partout.

Chaotique mais en même temps fascinant.

Et après avoir fait un tour en ville, nous avons décidé de nouveau de faire un tour avec tous les différents téléphériques. Trop génial !

Les téléphériques peuvent transporter jusqu’à 10 personnes et sont super rapides. C’est le moyen le plus efficace pour se déplacer d’un point A à un point B à La Paz et des milliers de personnes les empruntent chaque jour.

C’est juste génial !!

Une journée entière nous a vraiment permis de prendre le temps de marcher partout et de pouvoir regarder La Paz depuis le bas et depuis le haut.

Personnellement j’aurais pris volontiers encore un jour pour découvrir quelques musées (surtout le musée de la coca) et quelques autres bâtiments mais nous avons décidé tous ensemble de partir vers Coroico. Martin et Elza sont partis de leur coté vers le lac Titicaca tandis que Gaëtan et Elisa sont partis avec nous direction Coroico.

Coroico

Coroico est un tout petit village à quelques heures de route de La Paz.

Avant d’y arriver, il faut passer par un col assez haut et ensuite redescendre à peu près à 1'600 mètres.

Ce village est surtout connu car à l’époque, pour y arriver, il fallait passer par une route qui est actuellement appelée la route de la mort. En mars 2007, une route de remplacement qui relie La Paz et Coroico a été ouverte. Avant cela, comme déjà dis, cette route avait officiellement été classée comme la route la plus dangereuse du monde car selon une statistique de la Banque interaméricaine du développement une moyenne de 26 véhicules basculaient chaque année dans le vide.

Depuis la construction de la nouvelle, l’ancienne est désormais presque exclusivement réservée aux cyclistes, aux véhicules qui les accompagnent et à quelques bus touristiques. Ceci dit, nous aurions pu prendre cette route pour l’allée ou le retour avec notre van mais nous avons préféré passer sur l’autre.

Yaya, Gaëtan et Elisa ont été faire cette descente à vélo ! Quelques petites frayeurs à coté des précipices mais ils ont eu plein de plaisir.

À Coroico, nous avons pris le temps avec un guide pour aller visiter des plantations de feuilles de coca, de café et de fruits. Que du plaisir !

Il y a un climat tropical, ce qui permet à toutes ces espèces de pousser toute l’année.

Depuis 2009, selon le vœu du président Evo Morales, il est inscrit dans la nouvelle Constitution que la feuille de coca fait partie intégrante du patrimoine bolivien et de la culture andine. Tout le long de notre voyage en Bolivie, nous avons vu les gens du lieu en consommer et en avoir toujours dans la bouche ! Nous l’avons également testée (il paraît qu’elle a un bon effet sur le corps quand on est en altitude) mais nous ne sommes pas des grands fans. Au début, en la mâchant, le liquide de la feuille de coca endort un peu la langue. Après une vingtaine de minutes elle n’a plus de saveur, c’est pour cela qu’on en rajoute toujours une dans la bouche qui se mélange à celle qui est déjà dedans et que ça fait une grande boule dans la joue. La saveur n’est pas si bonne que ça.

Toute la coca cultivée dans le pays n’est pas destinée à un usage traditionnel. La Bolivie est le deuxième plus grand producteur de cocaïne, avec 290 tonnes de cocaïne produites chaque année. Il n’est cependant pas légal d’en consommer ni d’en acheter !! En cas d’arrestation, un voyageur possédant de la cocaïne ne sera pas secouru par son ambassade. Il est également interdit d’introduire des feuilles de coca dans la plupart des autres pays... il faut donc la mâcher avant de passer une quelconque douane.

En descendant la route de La Paz à Coroico, nous nous sommes aperçus que nous avions quelques problèmes et bruits avec nos freins. Pas cool vu la descente de 3'500 mètres qui nous attendait !

Nous avons roulé tout doucement et avons fait bien attention.

Parqués devant le parking de l’hôtel où nous passions nos nuits, Yaya a démonté les roues pour y voir plus clair.

Eh ben, dans la partie droite du véhicule, nous n’avions pratiquement plus de plaquettes de frein et le disque commençait à s’abimer.

Heureusement nous avions avec nous les anciennes plaquettes et les heures qui ont suivi ont été utilisées pour changer les plaquettes.

Ouff !

Grand travail mais nous avons de nouveau des freins qui fonctionnent ! Peut-être que quand nous serons de nouveau de retour au Chili, nous irons faire un contrôle.

Après avoir fait la route de la mort à vélo, nous avons vite quitté Coroico. Climat tropical signifie aussi moustiques... et nous nous sommes faites agresser à fond.

Ce n’était presque plus possible de dormir tellement les piqûres nous grattaient !

J’ai même du aller à la pharmacie acheter une crème antibiotique et des antistaminiques... qui nous soulageaient uniquement quelques heures. Rien n’y faisait... Yaya a eu à peu près 70 piqûres et moi à peu près 90. Ce n’était juste plus vivable.

Nous voici repartis direction le Lac Titicaca !

À tout bientôt :)

Niki & Yaya


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